Le Lutin Chanceux.

A mi-chemin entre la cogue et la caraque, le Lutin Chanceux est un navire de commerce possédant trois mâts et neuf voiles carrées. Il mesure trente-huit mètres de longueur pour dix mètres de largeur. Possédant une ingénieuse construction, sa coque est arrondie et pourvue d’un bordage fait à clin, c’est-à-dire que les planches se recouvrent partiellement pour se renforcer. Avec pareil système, le navire fut équipé de deux bois différents, l’un plus léger lui offrant ainsi plus de rapidité et un autre, plus lourd et résistant, disposé à des endroits clefs afin de garantir son équilibre.

Ses grands fonds de cale peuvent contenir beaucoup de marchandises : 125 tonneaux plus 75 dans une sous-cale dont peu connaissent l’accès. Elle possède également un habitacle vivable capable d’accueillir jusqu’à trois chevaux.
Le navire dispose d’une seule cabine située dans son château arrière, ainsi que plusieurs couches disposées dans la Grande Salle. Cette dernière contient diverses tables, ainsi qu’un bar toujours agréablement fournit.

Contrairement à beaucoup de navire, il ne possède pas de proue et son équipement militaire se limite à quatre canons, ainsi que diverses installations gnomes à usage inconnu.

Le Lutin Chanceux possède six hommes d’équipage et un capitaine :

- Vladim Forteporte, timonier gnome du navire.
- Alois Veinmar, médecin humain du navire.
- Julius et William Von Merowls, deux matelots humains faisant office de gabiers, manœuvriers, vigies,…
- « Ouro », cuisinier pandaren.
- Blithe Almeatonatone, le capitaine.

(Le Lutin Chanceux est représenté en jeu par le bateau situé dans les Marais des Chagrins, au quai de la ville de Brasse-Tourbe.)

La Lutin Chanceux est parti du quai de Brasse-Tourbe dans les Marais des Chagrins en direction du sud. L’arrivée à la Baie-du-Butin s’effectua en soirée et ne dura que le temps de débarquer quelques paquets, avant de rentrer plusieurs lourd tonneaux très précautionneusement transportés. Nalia Kerridan, Pri Nearemion et Wendeline Nolly sont montées à bord lors de l’escale.

Parti de la Baie-du-Butin les cales pleines, le Lutin Chanceux a fait voile début de soirée vers Kalimdor, en direction de la ville portuaire de Theramore. Il arrivera sur place début d’après-midi.
La consigne d’éviter les corsaires sur les quais est passée à plusieurs reprises.

Le Lutin Chanceux se trouve aux quais de la ville-portuaire de Theramore.
Il est question de ravitaillement et d'affaires à régler.

Dès que chaque membre fut revenu à bord le matin, le Lutin Chanceux prit le large en direction des Paluns. La traversée se passa plutôt bien d'un point de vue rencontre et météorologique, beaucoup dormirent ou du moins ne se montrèrent pas du voyage.

Dans le milieu de la nuit, c’est l’ombre de ce qu’était la ville de Menethil qui vous accueilli, le Cataclysme qui frappa Azeroth l’ayant cruellement touchée. Elle s’en sortait globalement mieux qu’Auberdine, mais la lame qui l’avait frappée avait causé de graves inondations.

Le capitaine du Lutin Chanceux donna ses ordres à un groupuscule de nains et de gnomes chargés de convoyer les marchandises vers Forgefer. Visiblement ils faisaient tous partie d’une même association de transport nommée « les Frères de la route ».
Ils se chargèrent seuls des opérations de logistique concernant les marchandises à acheminer vers le dépôt.

Dès l’accostage, tous eurent quartiers-libres, les seules consignes étant qu’un rassemblement des effectifs du Lutin Chanceux serait prévu pour le soir du même jour à la taverne de Bruuk Barbe-d’Orge.
Aucune heure donnée, mais chacun devait garder son communicateur allumé.

Le Lutin Chanceux est rentré au quai de Brasse-Tourbe. Visiblement, des réparations sont nécessaires concernant la coque, un récif aurait surpris l'équipage lors d'une mer agitée.

Dans le courant de la nuit, le bateau fit voile en direction du Norfendre en vue d'une expédition et quelques commerces avec les Kalu'aks. Le climat s'est rapidement refroidi en arrivant dans les contrées nordiques, le Lutin Chanceux du jouer entre les bancs de glace et débris d'iceberg pour parvenir au Donjon de la Bravoure. Il jeta l'ancre au large de la côte, le port étant visiblement trop peuplé que pour y accueillir un navire supplémentaire.

Ceux désirant descendre, montures et fournitures furent débarqués en chaloupe.

A l'aube, le Lutin Chanceux a fait voile au large des terres du Norfendre. Il devrait revenir au Marais des Chagrins d'ici quelques jours.

Le navire est revenu aux quais de la ville gobeline de Brasse-Tourbe, dans les Marais des Chagrins. Sa cale a été entièrement vidée, tout comme les boxes et la majeure partie des réserves. Seuls restent les hamacs et quelques caisses d’alcool à disposition.
Les marins sont tous en permission. Le Lutin Chanceux est gardé par un service des cogneurs du Baron marchand Claquargent, ils restent de faction devant le Lutin Chanceux et effectuent deux rondes à bord : une le matin et une le soir.

L’aube n’éclairait pas encore l’horizon que l’équipage du Lutin Chanceux chargeait déjà le bateau en vivres et matières premières. Les cordages et voilures furent défait et refait, chaque parcelle du navire rigoureusement inspectée, tant et si bien que le départ ne fut prononcé que pour le début d’après-midi.

La mer n’avait rien d’engageant, cependant le capitaine ordonna le départ sans faire montre du moindre émoi quant au grain se préparant au loin.
Tous ceux ayant répondu à l’appel fendirent les flots et affrontèrent un océan agité. Ce fut une traversée beaucoup moins paisible qu’à l’accoutumée, il fallut une attention constante, ainsi qu’une écoute totale, mais tous tirent bon et la manière dont l’équipage avait de se rire de pareille tempête ne pu mettre que du baume au coeur.

Alois, le médecin de bord, ne quitta pas l’intérieur du navire comme à son habitude. Il resta silencieux la plupart du temps, passant le restant à s’enquérir de l’état de chacun, affichant toujours un fin sourire après chaque question.
Le nain aux fourneaux arriva le dernier, visiblement très éméché et fâché que d’être ainsi arraché aux meilleures festivités de l’année, la fête des Brasseurs. Il cuva durant de longues heures, avant que Vladim ne lui botte les côtes pour éviter toute famine à bord.
Le timonier restait à la barre quand Monsieur ne la tenait pas, il était de loin un des membres les plus cultivés de l’équipage, bien que son allure et sa stature lui donne de paraître pour une brute.
Les deux frères Von Merowls auraient pu rendre jaloux le plus agile des singes tant leurs talents d’acrobates furent salutaires durant la tempête. Ils auraient quitté la Foire de Sombrelune pour se joindre à l’équipage, ils n’y a pas hommes plus heureux à prendre des risques.
Le capitaine ne fut pas du genre à tenir en place, présent sur chaque bord, il allait et venait quand il ne barrait pas. Passant d’un ordre à une inspection, discutant famille avec l’un pour ensuite charrier celui se trouvant mètres plus loin. Du second, pas la moindre trace.

Les solides voiles du Lutin Chanceux, ainsi que son équilibre, avaient pu profiter des violentes bourrasques pour se propulser plus rapidement vers leur destination. C’est en début de soirée que les plages de Tanaris apparurent au loin.

Après être resté au large de Tanaris plus d'un mois, envoyant régulièrement des navettes de ravitaillement vers la ville gobeline de Gadgetzan, le Lutin Chanceux a levé l'ancre pour revenir à son port d'attache principal, celui de Brasse-Tourbe.

Ce fut vers la fin de matinée que le Lutin Chanceux pu ouvrir ses voiles et ainsi s’éloigner de la région d’Uldum. Le navire aura suivit tranquillement la côte en ne faisant halte que pour profiter d’un étonnant banc de poisson, sortant cannes et filets, avant d’arriver en vue du Bastion de Pennelune.

Le capitaine aura décidé de mouiller au large des terres, permettant à qui le voudrait de les rejoindre à l’aide de barques.

Après un retour de plusieurs jours à Brasse-Tourbe, le Lutin Chanceux a repris la mer, peu avant l'aube, en direction de Kalimdor. Le départ fut décidé à la hâte et orienté vers les plages de Désolace, le capitaine Almeatonatone ayant décidé qu’éveiller d’avantage l’attention des elfes de Pennelune serait malvenu.

Ceux désirant rejoindre la terre ferme en chaloupe furent débarqués à hauteur du Poste de Furien.

Les nagas de Désolace surprirent le bâtiment du Lutin Chanceux durant la nuit, alors que celui-ci mouillait au large des côtes.
Les créatures étaient heureusement plus nombreuses qu’organisées, ce qui permit à l’équipage de soutenir près de quatre assauts, avant que le navire soit placé hors de portée de ses ennemis. Cependant, à naviguer par une nuit sans lune si près des rivages coûta au Lutin Chanceux une partie de sa coque, trouée par des récifs, une voie d’eau qui fut arrêtée avant d’arriver trop loin, les voiles reçurent également des dommages à cause de harpons nagas.

Menée d’une main de maître, il fut de retour dans le courant de l’après-midi à Brasse-Tourbe, le Lutin Chanceux fut aussitôt mis en cale sèche et les réparations commencèrent.

Remis à neuf par les matelots et plusieurs ouvriers recrutés sur le tas, le navire marchand fut entretenu, repeins et entièrement réparé.
De nouvelles voiles furent amenées et dressées ce jour, portant les couleurs de la compagnie, ainsi qu'une bordure qu'on aurait juré brodé d'or. La voile principale était la seule possédant un trèfle doré en son centre, tout comme pour le pavillon ayant subit le même changement.

Les rumeurs allaient bon train sur la création d’une nouvelle pièce dans la cale. On y aurait transporté des instruments, outils et composants d’ingénierie. De plus, le capitaine Almeatonatone en aurait interdit l’entrée, dont la porte serait d’ailleurs verrouillée par pas moins de seize énormes cadenas.

Dès l'aube ce matin, le Lutin Chanceux a levé l'ancre vers le Donjon de la Bravoure, pour ensuite faire escale vers d'autres destinations plus exotiques. La date de son retour au Marais des Chagrins n'est pas encore prévue

Parti depuis de longues semaines, le Lutin Chanceux a vogué sur les mers en passant de l’est à l’ouest en passant par le nord, sans qu’aucun incident ne survienne, mais un changement de cap à quelques miles du quai de Brasse-Tourbe.

Suite à une réorganisation du planning, le navire reprit aussitôt sa route en direction du nord pour venir accoster au large du port de Menethil, échangeant quelques chaloupes avec des hommes du quai.

Le navire de la compagnie est enfin revenu dans le Marais des chagrins, à Brasse-Tourbe.

Après de longues semaines en mer, les membres de l’équipage ont reçu quartiers-libres pour la plupart, rejoignant la ville gobeline ou la capitale.
Certains disent que le capitaine Almeatonatone lui-même aurait pris quelques jours de congés, une première.

Vous pouvez désormais apercevoir de multiples petites sphères d'énergie bleues patrouiller dans le navire et autour de celui-ci. Elles ne semblent pas avoir d'autres fonction que celle de patrouiller.

Voici déjà plusieurs jours que le Lutin Chanceux a levé l’ancre pour voguer vers diverses destinations.
On aura pu l’apercevoir au large de la cité de Hurlevent, aux quais de Cabestan et plus récemment amarré près des côtes de Tanaris.

Dans le village gobelin de Brasse-Tourbe, beaucoup disent que son retour est imminent.

Les premières brumes nocturnes venaient de faire leur apparition quand les feux du Lutin Chanceux apparurent aux vigies. Si la journée était terminée pour nombre de gens, ce n’était pas le cas de son équipage.

Dès que l’inspection de bord fut terminée et les premiers ordres de maintenance donnés, les marins commencèrent le déchargement de plusieurs caisses de marchandises. Elles furent ensuite acheminées par des manouvriers gobelins vers Brasse-Tourbe.

Depuis quelques jours, toutes les surfaces réfléchissantes du Lutin Chanceux ont été recouvertes de peinture noire, et les miroirs ont été inexplicablement brisés, entraînant des rumeurs superstitieuses au sein des marins. Le Capitaine mène l'enquête...

Après avoir été entièrement remis à neuf, le Lutin Chanceux partit de longs mois afin d’assurer divers transports sur les mers d’Azeroth. Il ne revint à quais que la semaine passée, faisant ainsi renaître les quais de Brasse-Tourbe par de nombreux va-et-vient, tant chez l’équipage que chez les employés de la compagnie.

Il ne fallut pas longtemps pour qu’un nouveau ravitaillement soit demandé et acheminé au bateau, l’entretien fut même interrompu à la demande du capitaine. Mardi, dans la matinée, tous mirent les voiles vers le nord.

Après un court séjour près des côtes gilnéennes, le bateau reprit le large en direction des terres de Kalimdor, au sud, vers les quais de Gadgetzan. Le Lutin Chanceux n’y resta que le temps d’une nuit pour y débarquer Priscilla, Nalia, Marion, Kulwch, Celestine et la vieille Moïra.

Ce matin à l’aurore, après un lourd ravitaillement en viandes fraîches, il mit les voiles pour faire route vers le nord du continent.